Cette méthode se déploie sur une phase de recherche, afin de comprendre une situation, et plus particulièrement les relations qu’entretiennent les acteur·rices de la situation, en associant les acteur·rices à la définition de la question de recherche, ainsi qu’à la production et l’analyse des données. La compréhension de la situation est ensuite rapportée et mise en débat avec l’ensemble des acteur·rices, afin d’identifier en commun des solutions potentielles face aux problèmes identifiés, en respectant les besoins de chacun·e.
Le questionnaire demande peu de temps aux participant·es et permet de toucher beaucoup de personnes, mais il ne leur offre que peu de liberté dans les réponses. Il nécessite par contre un long temps de préparation pour les enquêteur·rices.
L’analyse du questionnaire se fait par traitement statistique qui permet de croiser les données obtenues (variables dépendantes) avec certaines caractéristiques identifiées (variables indépendantes, telle que l’année de formation par exemple pour les étudiant·es).
L'entretien permet de saisir la complexité des situations vécues par les acteur·rices. En focus groups, c’est-à-dire en collectif, il rend compte des interactions entre les personnes.
L’analyse des entretiens se fait par analyse de contenu qui révèle les différentes positions des participant·es sur les thèmes étudiés, elle peut conduire à une catégorisation de profils types.
Collecte des sites internet, des maquettes de cours, de l’évaluation CTI, etc.
L'analyse de contenu permet également de traiter les informations des sites internet, des maquettes de cours, de l’évaluation CTI… en identifiant des éléments de langage et leur récurrence, la référence à certaines valeurs, etc.
Pour déployer cette démarche dans votre école, différentes options permettent d’adapter sa mise en place à votre rythme, pour chacune des méthodes, en tant qu’étudiant·e, bénévole associatif, enseignant-chercheur.
Nous conseillons vivement d’associer des étudiant·es à la démarche, mais aussi des enseignant·es, des membres de l’administration et de la direction La collaboration avec des spécialistes des sciences humaines et sociales, qu’elle·ils fassent partie de votre école ou qu’elle·ils soient étudiant·es de l’université la plus proche est également recommandée.
Dans tous les cas, une équipe d’accompagnement est à votre disposition au niveau national pour vous aider à structurer et à réaliser ce projet. N'hésitez pas à prendre contact avec nous !
Antoine Derouet et Simon Paye – Quand les ingénieurs débattent de leur formation non-technique : socio-histoire d’un processus de repositionnement professionnel (2010)
Christelle Didier – Éthique de l’ingénierie. Un champ émergent pour le développement professionnel (2015)
Catherine Roby – La place et la fonction des SHS dans les formations d'ingénieurs en France : état des lieux, enjeux et perspectives épistémiques (2014)
Denis Lemaitre – Formation et professionnalisation des ingénieurs en France : le modèle de l’école d’ingénieur et ses recompositions (2018)
Laure Flandrin et Fanny Verrax – Quelle éthique pour l'ingénieur ? aux éditions Charles Léopold Meyer (2019)
Pour soutenir notre association ou y adhérer :
Vous souhaitez déployer une étude et vous manquez d’outils ? Vous souhaitez d’autres ressources méthodologiques ? Ou vous avez une suggestion à nous faire, merci de remplir le formulaire de contact
Les informations recueillies vous concernant font l'objet d'un traitement destiné à l'Observatoire des Formations Citoyennes, représenté par M. Marc Gallien. Ces données ne seront utilisées et conservées que dans la mesure où nous travaillerons ensemble au déploiement de notre méthode sur votre établissement.
Vous pouvez vous opposer au traitement des données vous concernant et disposez du droit de retirer votre consentement à tout moment en vous adressant à : contact[@]asso-odfc.org
Vous avez la possibilité d'introduire une réclamation auprès d'une autorité de contrôle.
Cette méthode se déploie sur une phase de recherche, afin de comprendre une situation, et plus particulièrement les relations qu’entretiennent les acteur·rices de la situation, en associant les acteur·rices à la définition de la question de recherche, ainsi qu’à la production et l’analyse des données. La compréhension de la situation est ensuite rapportée et mise en débat avec l’ensemble des acteur·rices, afin d’identifier en commun des solutions potentielles face aux problèmes identifiés, en respectant les besoins de chacun·e.
Le questionnaire demande peu de temps aux participant·es et permet de toucher beaucoup de personnes, mais il ne leur offre que peu de liberté dans les réponses. Il nécessite par contre un long temps de préparation pour les enquêteur·rices.
L’analyse du questionnaire se fait par traitement statistique qui permet de croiser les données obtenues (variables dépendantes) avec certaines caractéristiques identifiées (variables indépendantes, telle que l’année de formation par exemple pour les étudiant·es).
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