
À partir de besoins identifiés, l’association mène, sous la supervision d'un conseil scientifique, des études participatives au sein des écoles d’ingénieur·es françaises ou toute autre structure proposant des formations aux ingénieur·es. Les thématiques peuvent se rapporter :
• À la formation et ses effets en termes de représentations, de pratiques sur les apprenant·es, les enseignant·es et personnels ;
• Aux spécificités des formations d'ingénieur·es dans leurs dimensions sociales (genre, origine sociale, handicap, orientation sexuelle, esprit de corps, vie étudiante) ;
• Aux évolutions des conditions de travail et d’enseignements que peuvent engendrer les transformations au sein des établissements ou organismes de formation.
À travers le podcast « Ingénieur autrement » et la production d’articles, l’OFC et ses bénévoles mettent en lumière des parcours d’ingénieur·es «atypiques» et engagé·es pour l’intégration des enjeux socio-écologiques dans leurs métiers.
L’association participe également à des évènements, partout en France, en lien avec la formation des ingénieur·es – Hackathon, colloques de recherche, assemblée générale d’associations, etc. – afin de réunir des acteur·ices du monde de l’ingénierie autour de nos thématiques.

Atelier AGE, juillet 2025

Colloque INGENIUM, décembre 2024

Atelier arpentage, Université d'été d'EPSI, août 2025
L’OFC, c’est une association d’une vingtaine de bénévoles partout en France, avec un conseil d’administration composée de cinq bénévoles.

Marc Gallien
Prévention santé sécurité au travail et représentant de l'association

Nathan Coutable
Chargé d’études et représentant de l'association

Emmanuel Rozière
Professeur des Universités en Génie Civil, Centrale Nantes et administrateur de l'association

Christelle Didier
Maîtresse de conférences en Sciences de l'éducation, Université de Lille, et administratrice de l'association

Victor Michaud
Doctorant à l’Université Polytechnique Hauts de France (LAMIH) et administrateur de l'association
Engagé dans l’agriculture et la ruralité depuis 1974 il a été agriculteur, formateur dans l’enseignement agricole puis ingénieur en santé et sécurité au travail dans les services de l’état et de la protection sociale agricole. Il s’est engagé aujourd’hui dans un travail de recherche sur la place des travailleurs agricoles dans la transition vers l’agroécologie et l’agriculture biologique. Il exerce aussi en tant que consultant dans ces domaines
Ingénieur diplômé de l’INSA Lyon en génie mécanique, il s’est réorienté par la suite vers la sociologie des organisations et la sociologie du travail. Après avoir coordonné l’OFC pendant plus de trois ans, il débute une thèse en sociologie des techniques au sein du laboratoire Pacte à Grenoble.
« Créée par la rencontre entre des chercheurs en sciences sociales et des ingénieurs formés à l’éducation populaire, l’histoire de l’Observatoire des Formations Citoyennes (OFC) est étroitement lié à l’engagement des différents acteurs au sein des formations d’ingénieurs.
Notre collectif s’inscrit dans une prise de conscience progressive des enjeux écologiques au sein des écoles d’ingénieurs, impulsés par des élèves, des enseignants, des personnels, puis des directions partout en France à partir de la fin des année 2010. Cette dynamique a renforcée notre certitude de la nécessité de travailler avec l’ensemble de ces acteurs pour réaliser nos études et favoriser leur appropriation. Ainsi, l’association s’est, très tôt, tournée vers la recherche participative pour réaliser son double objectif de produire des connaissances sur les formations d’ingénieurs et de participer à une meilleure prise en compte des enjeux socio-écologiques au sein de ces cursus.
Assumant notre rôle d’une recherche engagée pour la transformation, l’OFC porte la volonté de rapprocher les sciences de l’ingénieur et les sciences sociales ; les ingénieurs, les chercheurs spécialistes des études sur l’ingénierie et les professionnels de l’éducation (ingénieurs pédagogiques, responsables de formation). L’OFC occupe alors un rôle important d’interface entre les institutions de formation, des réseaux de recherches participatives, des collectifs de chercheurs, les associations militantes, les élèves et les ingénieurs. Ce rôle permet de rapprocher des mondes jusque là éloignés, pour créer une effervescence, et ainsi participer aux réflexions et aux transformations du monde de l’ingénierie. »
« Le mythe de la neutralité de la technique masque aujourd’hui la responsabilité des ingénieurs, une responsabilité individuelle certes, mais aussi et surtout collective »
« Les ingénieurs en France débattent peu entre pairs des enjeux écologiques, sociaux et éthiques de leurs pratiques. Elles et ils définissent encore moins ce qui est souhaitable et ce qui n’est pas acceptable pour leur groupe professionnel. Pour autant, les ingénieurs prennent des décisions techniques ou organisationnelles ayant des effets sur les organisations, les personnes et la société. Le mythe de la neutralité de la technique masque aujourd’hui la responsabilité des ingénieurs, une responsabilité individuelle certe, mais aussi et surtout collective. Les ingénieurs ne sont alors pas préparé, par formés pour faire face aux dimensions éthiques de leur métier. Or, ce mythe ne peut être un prétexte à la non évaluation de leurs actions de conception, de déploiement, d’usages et de maintenance des systèmes techniques et des technologies. De nombreux groupes professionnels ont définit des règles, des limites à leurs pratiques, alors pourquoi pas les ingénieur.es ? Il est sans doute temps que cela change et l’OFC participera autant que possible à cette évolution.
Les évolutions des formations sur les cinq dernières années sont encourageantes, mais l’avenir n’est pas écrit et l’histoire plus ou moins récente nous montre que des retours en arrière sont (malheureusement) toujours possibles.
Les ambitions de l’association sont donc grandes, et nous ne ferons que participer, avec biens d’autres, à leurs réalisations. Pour autant, l’engagement de nos bénévoles et de nos coordinateur.ices (que nous remercions tous.tes vivement ici) nous permet collectivement de réaliser ces engagements au quotidien.
L’OFC appartient à ses bénévoles, et il ne pourra pas se développer sans vous. Que vous soyez ingénieur.es, chercheurs en sciences sociales, élèves-ingénieur.es, personnels, enseignant.s ou directeur d’une formation d’ingénieur.es, vous connaissez mieux que personnes vos problématiques et vos questionnements concernant les formations des ingénieurs, de même que les solutions à y apporter. Alors, pour nous permettre de participer au mieux aux transformations à venir pour les ingénieurs, leurs formations et la société, nous avons besoin de vous. C’est par votre implication que l’OFC pourra continuer de porter les enjeux de la formation sur le long terme. »










Pour devenir partenaire de notre association ou y adhérer :
Vous souhaitez contacter notre équipe ? Merci de nous joindre via le formulaire de contact
Les informations recueillies vous concernant font l'objet d'un traitement destiné à l'Observatoire des Formations Citoyennes, représenté par M. Marc Gallien. Ces données ne seront utilisées et conservées que dans la mesure où nous travaillerons ensemble au déploiement de notre méthode sur votre établissement.
Vous pouvez vous opposer au traitement des données vous concernant et disposez du droit de retirer votre consentement à tout moment en vous adressant à : contact[@]asso-odfc.org
Vous avez la possibilité d'introduire une réclamation auprès d'une autorité de contrôle.
À partir de besoins identifiés, l’association mène, sous la supervision d'un conseil scientifique, des études participatives au sein des écoles d’ingénieur·es françaises ou toute autre structure proposant des formations aux ingénieur·es. Les thématiques peuvent se rapporter :
• À la formation et ses effets en termes de représentations, de pratiques sur les apprenant·es, les enseignant·es et personnels ;
• Aux spécificités des formations d'ingénieur·es dans leurs dimensions sociales (genre, origine sociale, handicap, orientation sexuelle, esprit de corps, vie étudiante) ;
• Aux évolutions des conditions de travail et d’enseignements que peuvent engendrer les transformations au sein des établissements ou organismes de formation.
À travers le podcast « Ingénieur autrement » et la production d’articles, l’OFC et ses bénévoles mettent en lumière des parcours d’ingénieur·es «atypiques» et engagé·es pour l’intégration des enjeux socio-écologiques dans leurs métiers.
L’association participe également à des évènements, partout en France, en lien avec la formation des ingénieur·es – Hackathon, colloques de recherche, assemblée générale d’associations, etc. – afin de réunir des acteur·ices du monde de l’ingénierie autour de nos thématiques.

Atelier AGE, juillet 2025

Atelier arpentage, Université d'été d'EPSI, août 2025
L’OFC, c’est une association d’une vingtaine de bénévoles partout en France, avec un conseil d’administration composée de cinq bénévoles.

Marc Gallien
Prévention santé sécurité au travail et représentant de l'association

Nathan Coutable
Chargé d’études et représentant de l'association

Emmanuel Rozière
Professeur des Universités en Génie Civil, Centrale Nantes et administrateur de l'association

Christelle Didier
Maîtresse de conférences en Sciences de l'éducation, Université de Lille, et administratrice de l'association

Victor Michaud
Doctorant à l’Université Polytechnique Hauts de France (LAMIH) et administrateur de l'association
Engagé dans l’agriculture et la ruralité depuis 1974 il a été agriculteur, formateur dans l’enseignement agricole puis ingénieur en santé et sécurité au travail dans les services de l’état et de la protection sociale agricole. Il s’est engagé aujourd’hui dans un travail de recherche sur la place des travailleurs agricoles dans la transition vers l’agroécologie et l’agriculture biologique. Il exerce aussi en tant que consultant dans ces domaines
Ingénieur diplômé de l’INSA Lyon en génie mécanique, il s’est réorienté par la suite vers la sociologie des organisations et la sociologie du travail. Après avoir coordonné l’OFC pendant plus de trois ans, il débute une thèse en sociologie des techniques au sein du laboratoire Pacte à Grenoble.
« Créée par la rencontre entre des chercheurs en sciences sociales et des ingénieurs formés à l’éducation populaire, l’histoire de l’Observatoire des Formations Citoyennes (OFC) est étroitement lié à l’engagement des différents acteurs au sein des formations d’ingénieurs.
Notre collectif s’inscrit dans une prise de conscience progressive des enjeux écologiques au sein des écoles d’ingénieurs, impulsés par des élèves, des enseignants, des personnels, puis des directions partout en France à partir de la fin des année 2010. Cette dynamique a renforcée notre certitude de la nécessité de travailler avec l’ensemble de ces acteurs pour réaliser nos études et favoriser leur appropriation. Ainsi, l’association s’est, très tôt, tournée vers la recherche participative pour réaliser son double objectif de produire des connaissances sur les formations d’ingénieurs et de participer à une meilleure prise en compte des enjeux socio-écologiques au sein de ces cursus.
Assumant notre rôle d’une recherche engagée pour la transformation, l’OFC porte la volonté de rapprocher les sciences de l’ingénieur et les sciences sociales ; les ingénieurs, les chercheurs spécialistes des études sur l’ingénierie et les professionnels de l’éducation (ingénieurs pédagogiques, responsables de formation). L’OFC occupe alors un rôle important d’interface entre les institutions de formation, des réseaux de recherches participatives, des collectifs de chercheurs, les associations militantes, les élèves et les ingénieurs. Ce rôle permet de rapprocher des mondes jusque là éloignés, pour créer une effervescence, et ainsi participer aux réflexions et aux transformations du monde de l’ingénierie. »
« Le mythe de la neutralité de la technique masque aujourd’hui la responsabilité des ingénieurs, une responsabilité individuelle certes, mais aussi et surtout collective »
« Les ingénieurs en France débattent peu entre pairs des enjeux écologiques, sociaux et éthiques de leurs pratiques. Elles et ils définissent encore moins ce qui est souhaitable et ce qui n’est pas acceptable pour leur groupe professionnel. Pour autant, les ingénieurs prennent des décisions techniques ou organisationnelles ayant des effets sur les organisations, les personnes et la société. Le mythe de la neutralité de la technique masque aujourd’hui la responsabilité des ingénieurs, une responsabilité individuelle certe, mais aussi et surtout collective. Les ingénieurs ne sont alors pas préparé, par formés pour faire face aux dimensions éthiques de leur métier. Or, ce mythe ne peut être un prétexte à la non évaluation de leurs actions de conception, de déploiement, d’usages et de maintenance des systèmes techniques et des technologies. De nombreux groupes professionnels ont définit des règles, des limites à leurs pratiques, alors pourquoi pas les ingénieur.es ? Il est sans doute temps que cela change et l’OFC participera autant que possible à cette évolution.
Les évolutions des formations sur les cinq dernières années sont encourageantes, mais l’avenir n’est pas écrit et l’histoire plus ou moins récente nous montre que des retours en arrière sont (malheureusement) toujours possibles.
Les ambitions de l’association sont donc grandes, et nous ne ferons que participer, avec biens d’autres, à leurs réalisations. Pour autant, l’engagement de nos bénévoles et de nos coordinateur.ices (que nous remercions tous.tes vivement ici) nous permet collectivement de réaliser ces engagements au quotidien.
L’OFC appartient à ses bénévoles, et il ne pourra pas se développer sans vous. Que vous soyez ingénieur.es, chercheurs en sciences sociales, élèves-ingénieur.es, personnels, enseignant.s ou directeur d’une formation d’ingénieur.es, vous connaissez mieux que personnes vos problématiques et vos questionnements concernant les formations des ingénieurs, de même que les solutions à y apporter. Alors, pour nous permettre de participer au mieux aux transformations à venir pour les ingénieurs, leurs formations et la société, nous avons besoin de vous. C’est par votre implication que l’OFC pourra continuer de porter les enjeux de la formation sur le long terme. »










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